Son masque mortuaire |
![]() Sa signature
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Sa palette |
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Elément de biographie du site Arts Plastiques en province de Namur. Quelques Oeuvres
Extrait de www.ville.namur.be
Trouvé sur spybel.com via www.arto.be
Formé à l'Académie des Beaux-Arts de Namur puis à celle de Bruxelles où il est initié au paysage par Isidore Verheyden. Il devient lui-même professeur de dessin à l'Académie de Namur, de 1930 à 1946. Au début de sa carrière de peintre paysagiste, il semble qu'il ait été influencé par les recherches de peintres néo-impressionnistes comme Seurat ou Signac. Toute son œuvre sera effectivement marquée par un grand intérêt pour la lumière et ce dans la tradition du paysage impressionniste.
Sa production picturale fut assez abondante et très souvent inspirée par les sites de la vallée mosane proches de Namur. C'était dans les premières années de notre siècle et, à cette époque, il a dû connaître ou voir les travaux de ces peintres comme Van Rysselberghe qui ont développé chez nous les recherches des néo-impressionnistes Seurat et Signac. Les œuvres les plus anciennes de Colignon sont mal connues mais elles semblent bien accuser une influence de ces recherches sur l'association lumière-couleur. Des voyages et des séjours en Bretagne, en Provence et, plus tard en Algérie et en Italie, n'ont pu que renforcer chez lui cet intérêt pour la lumière. Il le cultivera jusqu'à la fin de sa carrière au cours d'une abondante production de tableaux, parfois d'assez grand format, presque toujours inspirés par les sites rocheux de la Meuse namuroise, avec une prédilection peut-être pour les paysages de neige où il excelle à rendre certains effets de lumière particulièrement délicats dans la tradition impressionniste.
Eugène Colignon a prolongé l'héritage de Baron pratiquement jusqu'au milieu du XX" siècle bien qu'au début de sa carrière, il ait été tenté par l'aventure du néo-impressionnisme introduite en Belgique à la fin du XIX" siècle par les artistes français qui fréquentaient le groupe des xx. On sait qu'à l' Académie de Bruxelles, vers 1900, Colignon avait été l'élève d'Isidore Verheyden, membre du groupe en question. Différents voyages dans les pays méditerranéens avaient, pour un temps en tout cas, renforcé son intérêt pour l'association lumière-couleur dans la peinture. Toutefois, à l'époque où il enseignait à l'Académie de Namur, il était revenu à une palette plus sombre. Dans la représentation de la vallée mosane, il affectionnait plus particulièrement les paysages de neige qu'il traitait au moyen d'une palette dominée par les gris, les verts et les bleus
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Eugène Colignon, à l'instar de Jean-Baptiste Scoriel, excellait dans la représentation de paysages enneigés, comme cette œuvre l'atteste. C'est d'abord à l'Académie des Beaux-Arts de Namur qu'il entame sa formation. Il y est élève de Désiré Merny (1865-1947), bon paysagiste cependant méfiant des innovations artistiques, même s'il leur reconnaissait une légitimité, sans toutefois leur accorder de réelle valeur. Colignon poursuivra son apprentissage à l'Académie de Bruxelles chez Isidore Verheyden (1846-1905), peintre de portraits, de paysages, de marines et de nus. Celui-ci s'intéresse à l'expression de la lumière dans ses paysages de la mer du Nord et de la forêt de Soignes. Il fut également membre du Groupe des XX (1883-1893) à l'instar de Félicien Rops, James Ensor, Constantin Meunier, Théo Van Rysselberghe et d'autres. Ce cercle joua un rôle non négligeable dans l'éclosion de l'Art moderne, recevant à ses expositions des artistes devenus depuis célèbres tels Van Gogh ou Rodin, pour ne citer qu'eux. Colignon aura donc eu deux maîtres aux points de vue différents, ce qui est un enrichissement.
Il sera, lui aussi, attentif à l'expression de la lumière, à son rendu, s'étant de plus intéressé, au début de sa carrière, aux recherches, à l'œuvre de peintres néo-impressionnistes comme Seurat ou Signac, que l'on a également qualifiés de pointillistes. Il ne choisira finalement pas ce chemin. Eugène Colignon voyagea beaucoup, pour son époque : en Bretagne (1904 et 1918), en Provence (1908), en Algérie (1925) et en Italie (1928). Professeur de dessin à l'Académie de Namur de 1930 à 1946, il exposa aux Triennales de Bruxelles et d'Anvers, ainsi qu'aux salons du Cercle Le Progrès, à Namur, dont Désiré Merny, son premier professeur, fut le dernier président.
Thierry Oger
Sources disponibles à la Bibliothèque communale, venelle des Capucins :
-TELLIER, Jules : Artistes namurois, Namur, Vers l'Avenir, sans date (+/- 1935)
-Arts plastiques dans la province de Namur : 1800-1945, Bruxelles, Crédit communal, 1993
-Dictionnaire des peintres belges du XIVème siècle à nos jours, Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1995
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Trouvé sur www.arto.be
Peintre impressionniste, néo-impressionniste et luministe de paysages, de vues de ville et scènes. Etudes aux Académies de Namur et de Bruxelles (I. Verheyden). Professeur de dessin à l'Académie de Namur (1930-46). Est influencé par les néo-impressionnistes G. Seurat et P. Signac. Représente surtout les paysages mosans autour de Namur. Voyage en Algérie. Oeuvres en possession de la province et de la ville de Namur.
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